« le Jour oN sTAGE: Tarram remporte la première manche | Accueil | FESTIVAL | La Belgique en force à Eurosonic »

12 janvier 2009

Commentaires

Flux Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.

Julien Rensonnet (journaliste actu24.be et rédaction magazine)

Par Julien Rensonnet

Volver: 12/15

Volver est le projet d'un seul homme et rien que pour ça, il mérite l'attention. L'intention est nettement pop et acoustique, mais pas sautillant du tout. Parce que, comme le dit Jean-Pierre sur son MySpace, "la vie, c'est pas toujours drôle". Le son lancinant, qui bénéficie d'un excellent traitement, vire parfois au post rock, comme sur "Asleep on this World". Et sur "Porcelain", qui ne dépareillerait pas sur une playlist pop-rock de la radio "tendance" de la RTBF, on pense parfois, dans la façon d'amener les guitares, au projet Ultra Orange et Emmanuelle.

Keystone: 7/15

C'est clair, Keystone charge les amplis. Son rock est assez dur, voir trop parfois, d'autant que la voix, très revendicatrice mais parfois imprécise, laisse peu de repos à l'auditeur. Une guitare plus mélodique permet heureusement de ne pas sombrer et de garder une légère respiration pop. Les breaks sont efficaces. Dans les extraits de répétition du MySpace, on sent aussi une volonté de tendre parfois vers un rock plus bluesy, ce qui peut amener une variété intéressante. On entrevoit The Pixies, voir Joy Division dans les échos de voix. La volonté est mature, mais le résultat pas encore.

MOX: 7/15

Indéniablement, avec leur guitare acoustique "un poil gipsy" (sur "The Solution"), ce n'est heureusement pas aux Gipsy Kings que MOX fait penser, mais aux virtuoses belgo-franco-suédois de Puggy. Les chansons en anglais et leurs riffs rageurs, mais sans grande finesse, passeraient le cap d'un concert de fancy fair scolaire, mais malheureusemnt pas beaucoup plus: la langue est encore assez approximative, et les refrains, même s'ils prouvent une recherche mélodique au milieu d'un son lourd, ne restent pas en tête. En français, c'est inhérent, on pense à Noir Désir. Mais la voix du chanteur a aussi ses faiblesses ici. Et puis, tout le monde n'a pas le talent d'Arno pour transformer "Amsterdam" en hymne rock...

?Blueshift : 11/15

De longs solos, interminables même ("Loop 87"), ?Blueshift ignore le format pop en 3' chrono, couplet-refrain-couplet-refrain-refrain-refrain. C'est clair, ça va barrer les routes des FM au trio, mais réserve par contre d'excellentes plongées pour la scène. Rien de mieux pour instaurer un climat que de longues plages, effectivement. L'influence de Queen of the Stone Age est palpable: ça bucheronne à chaque clairière. La voix rapelle parfois celle de Brian Molko ("Interstellar", un rien kitsch). Malgré quelques riffs aigus un peu ringards ("The Knife III"), on imagine bien ?Blushift en BO d'un prochain jeu de baston. Ready? Fight!

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.

octobre 2011

lun. mar. mer. jeu. ven. sam. dim.
          1 2
3 4 5 6 7 8 9
10 11 12 13 14 15 16
17 18 19 20 21 22 23
24 25 26 27 28 29 30
31            
Blog powered by Typepad

Actu24 - Toute l'info en direct