Alexandre Seron, vous êtes coordinateur de
la recherche au Centre National de Coopération au Développement.
Comment le CNCD est-il devenu partenaire d'Esperanzah ! ?
Le
partenariat remonte à plusieurs années. Il s'est fait naturellement :
Esperanzah! voulait aborder des sujets engagés liés au Nord-Sud, et le
CNCD est la coupole de toutes les ONG, syndicats et mouvements sociaux
qui travaillent dans ces thématiques. (Photo J.B. Maré[email protected]!)
La collaboration ne s'arrête pas au festival...
L'année
dernière déjà, Esperanzah! a participé au lancement de l'opération
11-11-11 avec un concert de Rokia Traoré. On relance la formule cette
année, avec un concert au Théâtre de Namur.
+ Suite de l'interview et programation
Les ONGs présentent
sur Esperanzah § dans l'espace aux possibles laissent aux festivaliers
la liberté d'aller à leur rencontre, sans rien forcer.
Nous ne
sommes pas des racoleurs. Le festivalier est avant tout ici pour
participer à un festival de musique, et la volonté est de lui
permettre, s'il le souhaite, de traverser d'autres espaces et de
découvrir d'autres réalités. Libre à lui de choisir.
Notre défi, c'est d'habiller nos animations pour qu'elles donnent envie au promeneur de savoir ce qu'il y a derrière. On joue sur le spectaculaire, sur la métaphore, sur l'allégorie : on est à des années-lumière de la caricature une tente, un banc et une pétition, et un type qui prend les coordonnées des gens pour leur envoyer un bulletin de virement deux mois après... L'animation est construite et nourrie par l'ensemble des quinze associations partenaires, qui bossent main dans la main...
La thématique de cette année, c'est le travail décent...
C'est
la deuxième année que nous l'abordons. C'est une thématique forte, qui
touche chacun d'entre nous. Ce que nous dirons aux festivaliers, c'est
que si l'on participe à une démarche collective, on développe une
capacité d'action énorme.
Le message sera : vous savez ce qu'est le travail décent, voici les moyens d'actions pour y arriver. En rappelant le sens d'un syndicat ou d'une association de quartier.
Il y a aussi l'affiche de cette année, particulièrement forte...
C'est
un symbole. On y voit un parlement, peut-être régional, ou fédéral, ou
international. Et, au milieu, un immense clou. Le slogan, va de soi :
il est temps d'enfoncer le clou. On sait où taper, on sait quand taper,
on sait comment taper, la seule chose qu'on ignore c'est combien on
sera pour taper.
Interview:
Cédric FLAMENT
LE LINE-UP
Vendredi
- Scène Côté Cour
15 h DOMGUè (Belgique)
17 h 45 Firewater (USA)
20 h 30 Socalled (Canada)
23h45 Caravan Palace (France)
- Scène Côté Jardin
16 h 15 Hindi Zahra (France/Maroc)
19 h Anthony Joseph and the Spams Band (Angl./Trinidad)
22 h Charlie Winston (Angleterre)
Samedi
- Scène Côté Cour
14 h 45 La Chiva Gantiva (Belgique/Colombie)
17 h 30 Color Humano
20 h 30 Bandabardò (Italie)
23 h 45 Java (France)
- Scène côté jardin
13 h 30 Dietrich (Belgique)
16 h Bassekou Kouyaté & Ngoni ba (Mali)
19 h Souad Massi (Algérie)
22 h Tiken Jah Fakoly (Côte d'Ivoire).
Dimanche
- Scène Côté Cour
14 h 30 Caricoles et les Noces de Zink (Belgique)
17 h 15 Danakil (France)
20 h 30 SMOD ( France/ Mali) 23 h 45 Alborosie & Sheng Yeng Clan (Italie/Jamaïque)
- Scène côté jardin
13 h 15 Trio Joubran (Palestine) 15 h 45 Fredy Massamba (Congo/Belgique)
19 h Eva Ayllon (Pérou)
22 h Abd Al Malik (France)
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