Alors c’est ça qu’on ressent. J’me doutais qu’il y aurait bien un soir où j’me retrouverais perdu dans un parterre. Où le son craché par les enceintes me serait aussi étranger qu’un air country. Où son charme serait aussi obscur qu’une maclotte ardennaise. Et aussi charmant qu’une alarme incendie. (Photo DJ Hell par Goldo pour Les Transardentes)
Ce soir là m’est arrivé ce samedi aux Transardentes. Dans le hall principal. Chauffé à blanc. Humide de sueur. Obturé de cris. Saturé de beats crasseux et de turbines stridulantes. Un enfer. Ou simplement le son d’une autre génération que la mienne. Un son créatif, déluré, à la mixité géographique largement assumée. Alliant les syncopes coupé-décalé et la couleur du baile funk aux crachats du grime et aux saccades dubstep. La musique surpuissante de The Count & Sinden, de Highbloo ou de Carte Blanche. Dur constat. Moins pour mes tympans, habitués à la lourdeur des basses, que pour ma certitude en mon éternelle jeunesse. Cette musique de 2011, je la comprends peu et ne veux pas la danser. Ben ouais, ça y est, je suis un vieux con.
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