Guerrier solitaire anglais magnifiant les corridors de vent berlinois, Shackleton sinue entre les flots de cols blancs, s’engouffre après les courants d’air du S-Bahn et trépigne avec les clubbers. Sa musique télescope dubstep et techno, Croydon et Detroit, Burial et Dettmann, en une grisaille nocturne et urbaine. Cliquetis des cuillers sur les tasses à expresso, feulements des métros, soupirs des amants, douleur des chaînes de montage, détresse des trottoirs… Anxiogène, son inextricable sélection pour la série Fabric ne compile que des inédits. Qui exalteront les assoiffés d’exploration sonore à la serpe.
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