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FESTIVAL | Carl Craig et 9 autres noms pour les 10 Days

Le géant de la techno de Detroit Carl Craig emmène la nouvelle sélection de 10 jolis noms présentés par les 10 Days Off de Gand la semaine passée. Le symbole actuel de la techno s'arrêtera donc au 10 Days dans la tournée qu'il mène actuellement pour fêter les 20 ans de son label, le mythique Planet E, né en 1991. Il s'agit pour l'instant de la seule date estivale de Carl Craig chez nous. Et c'est franchement un excellente nouvelle pour tous les amateurs de sons authentiques.

FESTIVAL | 10 premiers enfants de dune pour les 10 Days Off

Les 10 Days Off de Gand, festival de musique électronique le plus sélectif du pays, vient de présenter ses 10 premiers noms. Et un visuel éblouissant. D'excellentes références qui laissent augurer du meilleur.

Les 10 Days Off de Gand viennent d'annoncer leur 10 premiers noms pour la copie qu'ils remettront du 15 au 25 juillet dans leur antre du Vooruit. De quoi rassurer les plus exigeants des amateurs de musique électronique.

Au line-up pour le moment: la star Richie Hawtin, l'acclamé Jesse Rose, le prodige Nicolas Jaar, le chanteur chilien à la voix de flamme Matias Aguayo, les Français intellos disco Discodéine, le Belge Aeroplane, et puis Laserkraft3D, le producteur dubstep Zomby, Greg Wilson et Martyn.

FESTIVAL | Vitalic et Erol Alkan à Dour

Le Français Vitalic et l'Anglais Erol Alkan sont les deux premiers gros noms electro à venir frimer sur l'affiche du Dour Festival 2011 qui compte poru l'instant 14 annonces. Le roi du live hexagonal squattera d'ailleurs la Last Arena pour faire décoller son show V Mirror Live pour la dernière fois en Belgique.

Dour a par ailleurs présenté cette semaine une dizaine de noms electro, drum'n'bass et dubstep parmi lesquel la légende Luke Vibert, le collectif drum'n'bass The Qemists qui jouera live, le précurseur jungle Shy FX ou le duo synthpop français Jamaïca.

CHRONIQUE | Anxiogène Shackleton *****

Guerrier solitaire anglais magnifiant les corridors de vent berlinois, Shackleton sinue entre les flots de cols blancs, s’engouffre après les courants d’air du S-Bahn et trépigne avec les clubbers. Sa musique télescope dubstep et techno, Croydon et Detroit, Burial et Dettmann, en une grisaille nocturne et urbaine. Cliquetis des cuillers sur les tasses à expresso, feulements des métros, soupirs des amants, douleur des chaînes de montage, détresse des trottoirs… Anxiogène, son inextricable sélection pour la série Fabric ne compile que des inédits. Qui exalteront les assoiffés d’exploration sonore à la serpe.

ON Y ETAIT | Ma nuit de vieux con aux Transardentes

Alors c’est ça qu’on ressent. J’me doutais qu’il y aurait bien un soir où j’me retrouverais perdu dans un parterre. Où le son craché par les enceintes me serait aussi étranger qu’un air country. Où son charme serait aussi obscur qu’une maclotte ardennaise. Et aussi charmant qu’une alarme incendie. (Photo DJ Hell par Goldo pour Les Transardentes)

Ce soir là m’est arrivé ce samedi aux Transardentes. Dans le hall principal. Chauffé à blanc. Humide de sueur. Obturé de cris. Saturé de beats crasseux et de turbines stridulantes. Un enfer. Ou simplement le son d’une autre génération que la mienne. Un son créatif, déluré, à la mixité géographique largement assumée. Alliant les syncopes coupé-décalé et la couleur du baile funk  aux crachats du grime et aux saccades dubstep. La musique surpuissante de The Count & Sinden, de Highbloo ou de Carte Blanche. Dur constat. Moins pour mes tympans, habitués à la lourdeur des basses, que pour ma certitude en mon éternelle jeunesse. Cette musique de 2011, je la comprends peu et ne veux pas la danser. Ben ouais, ça y est, je suis un vieux con. 

FESTIVAL | Aux Transardentes, "la techno, c'est pas de la musique de vieux cons"

Les Transardentes, le festival indoor électronique goupillé à Liège par l'équipes des Ardentes, ouvre l'année des gros événements musicaux. Sa scène 100% électronique est axée sur les genres qui font bouger les kids comme la turbine, l'electro tapageuse, la drum'n'bass et son p'tit frère, le dubstep. Mais la techno, son des aubes électroniques, refait peu à peu danser les jeunes. Le point sur les tendances avec le programmateur Jean-Yves Reumont, spécialiste du son électronique qui officie aux côtés de Fabrice Lamproye pour cet événement pointu.

Avec A-Trak ou Skream en tête d'affiche, l'electro reste très présente et le dubstep commence à se tailler la part du lion...
C'est clairement la grosse demande du public. Nettement plus jeune que pour les Ardentes en été, il s'étale plutôt entre 20 et 25 ans. Mais c'est la tranche 18-20, très active sur le net, sur nos référendums via Facebook ou sur les blogs, qui souhaite clairement entendre electro et dubstep. On les sonde, on prend le pouls sur la toile. C'est aussi pour ça qu'un gars comme Borgore, avec un dubstep assez dur, peut se produire chez nous. On a programmé une scène complète avec ces genres qui prennent de plus en plus d'importance, même si la drum'n'bass a toujours été présente aux Transardentes à côté de l'electro et de la techno.

CHRONIQUE | Magnetic Man, superhéros dubstep **

Magnetic Man, c'est le projet qui magnétise tous les tympans ces derniers mois. Derrière ce nom de scène adolescent se cachent trois superhéros de la scène dubstep, le genre électronique en plein boum sur la scène mondiale. Après avoir tourné dans tous les festivals européens cet été, les très jeunes stars Benga et Skream et leur pygmalion Artwork ont plaqué sur plastique le fruit de leurs productions en commun depuis 2009.

D'abord projet scénique, le collectif y déploie un dubstep très dansant, beaucoup plus lumineux et mélodieux que l'esthétique ambiante du mouvement né à Croydon, dans la banlieue de Londres. Si, au départ, le courant musical dubstep se définit par un ton sombre et haché, de fortes résonances, très peu de voix, et ces basses souterraines, relativement lentes, saccadées et mouvantes, progressant comme des ondes de choc rampantes, il acquiert sur ce disque un caractère beaucoup plus accessible. Un titre comme I Need Air, chanté par la voix hip hop de Angela Hunte, a ainsi pu se répandre en radio.

CHRONIQUE | Le dubstep sort de sa boîte ***

Le dubstep s’extirpe peu à peu des caves londoniennes. Il accède aux scènes des gros festivals et entre dans les habitudes d’écoutes. Avec ses compatriotes Burial et Benga, Skream est sans doute l’un des noms les plus respectés de ce genre typiquement anglais, qui croise techno, drum’n’bass et hip hop.

Outside the Box, son 2^e album, fait un pas de plus vers la lumière. Ses voix et mélodies surtout, donnent à ces sons torturés et fuyants un aspect moins âpre. Skream est sans doute meilleur quand il cultive en sourdine sa mélancolie urbaine (CPU, Metamorphosis, Reflexion) que quand il revendique une rage rappée (8 Bit Baby) ou imite la trance sur une drum’n’bass trop orthodoxe (Listenin’to the Records On My Wall ou The Epic Last Song).

FESTIVAL | Les premiers noms des 10 Days Off

Les fabuleux 10 Days Off de Gand, festival de musiques électroniques que toute l'Europe nous envie, se dérouleront du 16 au 26 juillet cet été. Et les organisateurs ont lâché leurs premiers noms la semaine passée. Entre le fantasque Felix Da Housecat, Hot Chip (en DJ set), le pionnier drum 'n' bass Andy C, le fer de lance de la techno israélienne Guy Gerber, le mythe house Kerri Chandler, la superstar de la radio anglaise John Digweed, le minimaliste Efdemin ou la jeune garde française Yuksek, On sait donc déjà qu'on croisera du beau monde au Vooruit. Et on en attend de nouvelles confirmations cette semaine...

CHRONIQUE | Switch switche encore et encore ***

Bien que Pure FM tente de se replacer avec Laurent Garnier à qui elle confie une heure d’antenne le vendredi, l’émission Switch, sur Studio Brussel, reste la référence belge en matière de musique électronique en radio. La compilation qu’édite StuBru, deux fois par an, reprend d’ailleurs la recette de Garnier dans son heure hebdomadaire, mélangeant les genres selon un savant dosage. Cette série de recueils est ainsi devenue l’incontournable double CD electro du marché belge, loin des agrégats douteux de tubes pop édités par d’autres antennes.

Pour sa première sortie 2010, Switch propose évidemment l’inévitable turbine qui fait danser les kids (Boys Noize, Crookers, Boris Dlugosch). Mais au-delà de cette surenchère de beats saturés, Switch 15 réserve d’excellents moments avec un retour house d’Ellen Allien, The XX qui reprend Florence & The Machine, un tube pop suave de Tiga, les expérimentations de Four Tet, un remix du grand Carl Craig pour Hot Chip, ou une claque drum’n’bass magistrale old school avec notre meilleur représentant national du genre, Netsky.

J. R.

i - Switch 15, StuBru/NEWS
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