Showcase / Le blog musique de L'Avenir

VIDEO | Jean-Luc Fonck fasciné par Derrick

En visite ce lundi dans la rédaction de Vers l'Avenir et d'Actu24, Jean-Luc Fonck nous a confié qu'il était fasciné par la lenteur de Derrick. Le chanteur de Sttellla raconte cette fascination à Showcase, qui vous propose, pour le clin d'oeil, de revoir deux capsules que Jean-Luc avait enregistré pour "La Télé Infernale", sur la RTBF. Et puis, il nous fait remarquer l'un des petits trucs de fabrication de Derrick, "quelque chose de merveilleux" que, nous l'avouons, nous n'avions jamais noté. Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir regardé des épisodes et des épisodes, distraitement sur le temps de midi, entre deux dépêches...

"Je ne suis pas vraiment fan, mais je suis fasciné par plusieurs choses dans Derrick. Il y a la lenteur, c’est amusant. Il y a très peu de personnages. Il y a son assistant, le mort et l’assassin. C’est pas trop dur: l'assassin, tu sais que c'est celui qui n'est pas les trois autres."

ON Y ETAIT | Lily Allen à Werchter : «mon concert le plus dénudé»

Le festival Rock Werchter (Photo Belga), ça commençait ce jeudi. Avec comme chaque année, une affiche… de têtes d’affiches. Eagles of death metal, Lily Allen, Emiliana Torrini, Fleet Foxes, Laurent Garnier, Placebo, Tiga, Oasis, Prodidgy… Trop de têtes d’affiche tue la tête d’affiche : les très rock’n’roll Eagles of death metal ont ouvert à 16h sur une plaine surchauffée, où à cette heure-là, la préoccupation principale des festivaliers était de trouver une place dans l’herbe, à l’ombre.

Même Lily Allen (photo d'illu Reuters) avait chaud. La petite bombe anglaise est arrivée sur scène en soutif léopard,  pantalon noir slim, chaussures vernies aux talons vertigineux, lunettes noires, rouge à lèvres vermeil impeccable… Et avec quelques kilos en moins. Elle attaque tout de suite avec Everyone’s At It. Un début de reprise de Oh my God des Kaiser Chiefs (qui seront sur la même scène dimanche). Elle enlève ses chaussures, descend dans le frontstage, remonte, annonce une séquence « jazz » et allume une cigarette. Ambiance cabaret.

EN BACKSTAGE | John Stargasm comme chez lui

Dans l'immense salon du studio ICP, à Bruxelles, John Stargasm est comme chez lui. Faut dire, le gaillard habite "à quoi? 45m?" Et commence aussi à avoir l'habitude d'être chouchouté. Vautré dans un canapé en face de l'écran plat devant lequel trône une PS3, le chanteur de Ghinzu nous a parlé de Mirror Mirror, impeccable 3e album du groupe et successeur ultra attendu de l'incontournable Blow de 2004, devenu en 5 ans l'un des classiques du rock belge.

On vous en parlera à sa sortie, le 30 mars, après trois concerts au Rockhal de Luxembourg, au Bel'zik Festival de Herve et à l'Eden de Charleroi (archi complet). Mais les murs couverts de disques d'or de ce superbe studio bruxellois nous ont donné envie de lever un coin du voile. Et de rassurer les fans: Mirror Mirror répond aux attentes. Bondissant, gonflé de guitares à la Strokes (ébouriffant Take it Easy, "qui n'a pourtant pas été facile du tout à écrire ni à enregistrer" mais qui sonne comme LA chanson imparable du disque), de cavalcades trépidantes assombries par la voix de Stargasm (Cold Love et son écho new wave) et de longues intros progressives héritées de Blow, ce troisième album du groupe bruxellois, s'il ne fut pas évident à accoucher, ne déçoit à aucun moment. Même pas dans ce clin d'oeil second degré en français, Je t'attendrai, issu de jams à l'enregistrement.

Entre la piscine et le bar du studio où il nous a reçus, John Stargasm semble apaisé. Cannette d'ice tea en main, cool, engoncé dans son cuir élimé. Il déambule sous les trophées accrochés au mur. Et si quelques-uns récompensent un pan du patrimoine musical qu'on préfère éviter (Johnny ou Will Tura, on passe, ça ira...), on verrait bien Mirror Mirror se couvrir d'or au-dessus des flippers, dans l'entrée. Comme ce Bleu Pétrole qu'on vous recommande autant que le tout prochain Ghinzu.

Julien RENSONNET

@ - http://www.myspace.com/ghinzu
i - Après une tournée en France, dont une date déjà complète au Bataclan, vous pourrez voir Ghinzu en live dans la superbe salle du Vooruit, à Gand, le 15 avril. Après ça, faudra patienter jusqu'aux festivals. Ghinzu sera notamment aux Ardentes pour leur unique date wallone de l'été.
i - Ghinzu, Mirror Mirror, Dragoon/PIAS, sortie le 30/03/2009

EN BACKSTAGE | U2 plus sécurisé qu'Obama

Pour pouvoir pénétrer dans la salle où était organisée l'écoute du nouveau U2 (Photo Reuters), dans les locaux parisiens d'Universal, les journalistes ont dû remettre leur téléphone portable à un vigile. Ils ont également dû déposer à l'entrée leur blouson et leur sac pour ne garder que leur stylo et leur bloc-notes.

Deux séances d'écoute successives de No Line On The Horizon, qui sortira le 27 février en France étaient organisées pour les journalistes à partir de 13h45 ce samedi. Ces derniers avaient dû s'inscrire au préalable auprès d'AZ, l'un des labels d'Universal, qui commercialisera le disque dans l'Hexagone.

AZ avait indiqué quelques jours auparavant qu'il s'agissait pour l'heure des deux seules écoutes prévues avant la parution du disque du groupe irlandais emmené par le chanteur Bono. Pour ce genre de grosses sorties, les maisons de disques disposent d'un nombre très restreint de copies, qui voyagent souvent d'un pays à l'autre, pour limiter les risques de piratage.

Comme Coldplay et Franz Ferdinand

Cette pratique tend à se généraliser dans l'industrie du disque. De plus en plus souvent, les critiques musicaux doivent s'appuyer sur une unique écoute pour écrire sur un album avant sa sortie. De l'avis de la plupart d'entre eux, l'impossibilité d'écouter l'album plus en profondeur ne permet pas de dépasser le stade de la simple première impression.

Fin mai 2008, l'écoute du dernier album des Anglais de Coldplay, dans les locaux parisiens d'EMI, s'était accompagnée de mesures de sécurité comparables, avec en plus une fouille des journalistes au détecteur de métaux et la signature d'un contrat leur interdisant de parler du disque avant une date donnée.

Ces pratiques ne sont pas l'apanage des seules "majors". En octobre, le label indépendant britannique Domino avait imposé un embargo similaire aux journalistes français lors de l'écoute de l'album du groupe écossais Franz Ferdinand dans les locaux parisiens du distributeur PIAS.

AFP

+ Toutes les sorties 2009: les grosses machines

HUMEUR | Lorie, blonde au carré

Ce mercredi, Showcase a eu l'honneur de découvrir "en vrai" et décolorée, la nouvelle coupe de cheveux de la star des ados. Lorie a en effet choisi de retailler ses boucles et d'arborer, peroxydée et coupée aussi finement que ses ongles manucurés, un carré moderne mêché et ultra court. Aussi court que les jupes qu'elle arbore sur scène. Un carré qui fait jaser les blogs. Ils estiment que madame Garou l'a emprunté à Rihanna, la superstar américaine du R'n'B. Mais nous, franchement, on ne voit pas trop de rapprochements. A part que, comme Lorie, Rihanna a renoncé à une cascade de bronze digne d'un guerrier troyen. La coupe en photos sous tous les angles.

INTERVIEW - La foi gravée sur CD

L’histoire n’est pas banale: les Moines d’Heiligenkreuz en Autriche ont été choisis par le géant Universal pour sortir un disque de chants grégoriens. Et il est disque de platine. Chant - Music for Paradise est un disque de chants grégoriens tout simples. Pas de musique, pas d’arrangements, juste des prières en latin chantées par 17 moines. Et ça plaît, visiblement. Plus surprenant encore, Fater Karl, le porte-parole des moines et recteur de la faculté de théologie du monastère était venu tout spécialement à Bruxelles pour donner des interviews. Dans un palace 4 étoiles, il se sent «comme un poisson dans la jungle», dit-il. Mais, son disque d’or dans les mains, il est très fier. La longue interview complète et extraits en vidéo.

ON Y ETAIT | Metal Inside

Toute une journée dans les coulisses du 4e Métal Méan, c'est aller chercher les groupes qui arrivent en même temps à l'aéroport, les conduire à leur hôtel, leur donner un horaire à respecter, à manger, à boire... Leur faire sentir qu'ils sont chez eux. C'est pas Dour  et ses 200 groupes, mais même avec une douzaine de groupes à gérer, il y a peu de temps pour finalement aller écouter les concerts. Mais c'est passionnant. (photos Julien Cellauro)

ON Y EST | Bottes et lunettes barrées: indispensables de 2008

Si vous débarquez à Dour ce week-end, franchement, laissez vos baskets dans la bagnole. Et vos ABL aussi. Surtout si vous êtes une fille. Car le truc à avoir absolument, en cet été 2008 aussi pluvieux que la mousson, c’est la paire de bottes. Ben quoi, c’est vrai : elle est étanche, elle glisse pas, et elle salit pas. Et pour être complètement dans le coup, n'hésitez pas à grappiller une paire de lunettes grillagées offerte par un sponsor du festival: ainsi affublé, il ne vous manque que le compte en banque pour faire partie du grand monde. Ainsi bien sûr, que le bon goût.

ON Y EST | Dour grandit

Moi, l'an prochain, j'achète juste mon ticket camping. Je rentre pas sur le site. J'en ai rien à foutre. J'suis un tarré, moi." La boutade, entendue au coin d'une échoppe de t-shirts fluos, témoigne de la folie de Dour. Dour, c'est un climat avant tout. Une volonté d'en être. Une rage de vivre l'orgie musicale, et sociale, de l'été. L'orgie absolue. Quatre jours de son assourdissant, de junk food au prix exorbitant, de bière tiède et de poussière. Ou de boue, si les dieux de la musique abandonnent le pied du terril.

EN BACKSTAGE | Petit café du grand amour avec Frank Michael

Je vous entends déjà. "Wouaahh, Frank Michael, c'est trop ringard! Puff. On s'en fout! Et puis quoi, bientôt? Du Mike Brandt? Du Frédéric François? Du Frank Alamo? Nous, on veut de l'electro-pop, de la nu-rave, du broken beat, du death metal." Bon d'accord, ok, musicalement, Frank Michael, c'est pas vraiment ma tasse de thé. C'est plutôt celle de ma grand-tante. Qui adore d'ailleurs écouter Frank Michael à l'heure du thé. Et pas que. Mais après les quelques minutes passées cet après-midi en compagnie du crooner liégeois, le temps de boire une jatte de café après l'interview - "lait-sucre, oui, merci" -, je serais prêt à le présenter à mes potes. Oui, ceux avec qui j'ai plutôt l'habitude de squatter le bar du Bota ou de l'AB que le mess des maisons de retraite. Je serais même prêt à écouter tout un disque de Frank Michael en entier, tiens. Ouais, tout un! Parce que, le Frank, il est très très sympa, super accessible et pas du tout prise-de-tête.