Après le gros succès de
Breakfast On A Morning Tram où elle abordait déjà la chanson française avec
Gainsbourg, l'Américaine
Stacey Kent sort ce printemps
Raconte-moi, une véritable histoire d'amour avec la langue de Molière : « C'est sans doute mon album le plus personnel, le plus intimiste, dans le sens où il touche à ma vie entière partie de cette culture. »
Son grand-père lui fait mémoriser les poèmes de
Baudelaire dès son plus jeune âge et Stacey poursuit ses études en français, de là une diction impeccable : « J'avais sans doute une oreille pour les langues, mais mon désir de communiquer avec le public est aussi important. En jazz, on parle beaucoup de timing, de phrasing, d'arrangement, mais l'aspect communication est souvent laissé de côté, alors que pour moi, la fondation, c'est le texte. » Rencontre.
Vous avez commencé à apprendre le français avec votre grand-père en récitant des poèmes de Baudelaire; il en a sans doute fallu plus pour arriver à cette diction quasi parfaite dans la langue de Molière.
Merci, c’est très gentil de me dire ça parce que, vous savez, c’est curieux, je dirais que je suis un peu fermée à l’extérieur, c’est-à-dire que je ne peux pas entendre ce que vous entendez ; même si je parle assez bien cette langue, je n’entends pas ce que vous entendez.
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