Le dubstep est-il en train de vendre son âme au diable? Les puristes le déplorent depuis longtemps (quelques mois, à l’époque de MySpace, c’est long): le son crasseux du south London a cessé de faire respirer le béton tagué pour se hisser dans les charts concomitamment avec l’ouverture de comptes en banque sans fonds. Faut-il pour autant cracher sur ces sons urbains contaminant jusqu’aux écrans pub avant le film grand public du jeudi soir? Ceux pour qui la réponse est oui s’arrêteront de lire ici.
Les autres jetteront une oreille au premier album du jeune Anglais Jamie Woon, curieux mutant aux gènes partagés autant avec Burial, Benga et Skream qu’avec Prince, Michael Jackson et Kanye West. Peu rassurant, ils retiendront avant écoute que le natif de Kingston s’est hissé au 4e rang des sons à surveiller en 2011 dans le classement de la BBC. Un classement où, tiens tiens, James Blake le devance de deux étages…
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