Derrière les platines ou derrière les logiciels de production, Agoria est sans doute le Français qui jouit du plus d’estime dans la tribu sectaire des connaisseurs de techno. C’est justement sur une note de house tribale que le récent auteur du très réussi Impermanence entame son mix pour la réputée série Fabric, drivée par le club qui l’a fait débuter outre-Manche.
L’impermanence est à nouveau au menu de cet enchaînement raffiné et excessivement découpé, même s’il se déroule d’un seul tenant. Lors de la sortie de son album, Sébastien Devaud nous expliquait le terme comme un concept bouddhique selon lequel «la rivière est toujours identique même si ce n’est jamais la même eau qui y coule». On s’y réfère sans gêne pour décrire le travail du Lyonnais dans son 4e CD mixé tant sa sélection se réfère aux immuables du genre tout en les transcendant.
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