Showcase / Le blog musique de L'Avenir

CHRONIQUES | Trois bonnes K7 pour rouler vers Noël

Bon, c'est sûr, va y avoir de la neige à Noël. Pourtant, faudra bien prendre la bagnole pour aller chez Nénenne. Et comme ça risque d'être long, puisque les poids lourds profiteront d'un 25 décembre d'habitude plus léger sur les routes pour rattraper les retards que la neige leur a bouffés, on vous a sélectionné trois petites compiles pour adoucir les moeurs. Histoire de dégeler l'ambiance avant les heures redoutées dans la belle-famille. Ou pour dégivrer le pare-brise de la 2 portes entre Namur, Mons, Bruxelles ou Arlon. Et puis, si belle-maman a du goût, elle vous autorisera peut-être à squatter la stéréo à la place de James Last. Et pour que tout le monde ait son cadeau, on a varié les ambiances: champagne festif avec Friendly Fires, grand cru racé avec Apparat, pousse-café philosophe avec The Big Pink. Mais que ça ne vous autorise pas à plomber l'ambiance au moment de découper la dinde chez Nénenne, hein.

CHRONIQUE | Le salon de thé de Gonjasufi ****

Gonjasufi, auteur en 2010 du très coté A Sufi & A Killer, convie une douzaine de remixeurs à siroter le thé sur cet halluciné manifeste. Ces artisans du son revisitent avec goût le premier album du gourou barbu du label Warp. Usant de tours et de détours, ce caravansérail talentueux rend un brillant hommage à son émir. D'or pop éclatant ou de titane dubstep, d'améthyste hip-hop clinquant ou de bois folk non équarri, les présents déposés aux pieds du nouveau calife electronica débordent de trouvailles. Et élèvent l'album original au rang des reliques qu'on vénérera longtemps.

WEB | 15 minutes avec Gorillaz

Dans un court métrage de toute beauté, le ténébreux Murdoc, leader blafard du groupe virtuel Gorillaz, raconte comment il a débarqué sur l'île isolée qui donne son nom au dernier album du groupe, Plastic Beach.

Les clips de Gorillaz, dus au fabuleux travail de Jamie Hewlett, valent toujours le détour. Même s'ils goûtent un peu les pubs qu'on s'offre avec culpabilité avant une séance de cinoche.  

Cette fois, le groupe virtuel créé par Damon Albarn offre encore mieux à ses fans et aux amateurs de jolie animation: 15 minutes de court métrage mêlant clips déjà existants et nouvelles transitions.

EN BREF | Portishead compose pour Amnesty International

Alors que le trio de Bristol prépare son quatrième album (sur ce coup-là, on peut dire qu'ils ont enfin passé la vitesse supérieure : 11 ans séparent le deuxième et le troisième opus), Portishead vend un morceau inédit au profit d'Amnesty International. Vous pouvez acheter le single ici: http://www.7digital.com/portisheadamnesty

"Chase the tear" présage de très bonnes choses pour le successeur de Thrid. Avec une rythmique entêtante (et beaucoup plus entraînante), ce morceaux est déjà à classer parmi les meilleurs de Portishead.

Geoff Barrow, le leader du groupe, laisse entendre que les nouvelles chansons ne seront pas reprises sur une album CD. Portishead serait actuellement sans contrat avec une maison de disque.  

A. Wer.

ACTU | Devenez chanteuse pour Hooverphonic

Quinze candidats devront donner le meilleur d'eux-mêmes le samedi 14 novembre pour convaincre Alex Callier et Raymond Geerts d'Hooverphonic qu'il ou elle est le(la) meilleur(e) chanteur (euse) pour succéder à Geike Arnaert. Le groupe a annoncé jeudi que ses deux membres allaient sélectionner une nouvelle voix lors du Muzikantendag, qui aura lieu à l'Ancienne Belgique à Bruxelles.

ON Y EST | Goldfrapp prêche sous la pluie

La pluie précède Goldfrapp de quelques minutes quand le groupe anglais pénètre à petits pas sur la Last Arena de Dour. Le public s’impatiente : Alison et les siens l’ont fait attendre un quart d’heure. La belle s’excuse. Mais dès que les nappes downtempo des sept musiciens, drapés de larges chemises de corsaires aussi blanches que la pluie dans les lumières froides braquées sur la scène, s’élèvent sur la plaine, le délais est oublié. Magique, irréelle, douce et légère, la musique de Goldfrapp s’enroule autour du mât de cocagne planté devant la batterie avant de filer vers le terril dourois.

EN BREF | Les horaires de Dour connus

Préparez vos marqueurs fluo: les horaires du festival de Dour, plus fournis que les posters jaunes de départ dans les gares SNCB, sont goupillés. Vous pouvez d'ores et déjà surfer sur le site du festival pour tenter de débroussailler votre chemin jusqu'aux six scènes du site. Et parmi l'offre plantureuse, commencer à y voir clair. Avant d'embarquer avec armes, bagages et jusqu'au boutisme dans la jungle au pied du terril, préparez donc votre plan d'attaque. Et vérifiez le planning avant d'embarquer: avec 200 concerts, il risque d'être plus chamboulé qu'une journée type de Nicolas Sarkozy. Pour les distraits, pas de soucis: un timing actualisé sera distribué chaque jour. (Photo Dour F estival) 

ON Y ETAIT | Werchter, rock sur plaine

En débarquant à Werchter, on pénètre dans un microcosme où l'on est prêt à repousser sa barrière de fatigue. Prêt à se sacrifier (et se faire plaisir) 12 heures durant devant les autels du rock  : la «  Main stage  » et la Marquee. Les deux scènes où défilent en quatre jours autant de têtes d'affiches que de caravanes néerlandaises sur une ère d'autoroute un week-end de juillet. Nous y étions samedi, au milieu de 80 000 assidus, pour vivre de bout en bout le troisième des quatre jours que compte le meilleur festival du monde. (Photo EPA)

FESTIVAL | Overdose de stars à Werchter

Rock Werchter. Une affiche aussi plantureuse que la poitrine de Pamela Anderson. Et aussi tape à l’œil que les pectoraux stéroïdés de David Hasselhof. Car avec sa politique du « tout ce qui existe est à Werchter » ou « tout ce qui n’est pas à Werchter n’existe pas », l’organisateur Live Nation ferait passer n’importe quel concurrent pour « Sous le soleil » face à « Alerte à Malibu ». Pour vous y retrouver dans cette affiche honteusement riche, voilà la sélection de Showcase, avec les meilleurs titres de nos favoris en vidéo. Essentiel pour déjouer les pièges du surpuissant festival.

cirKus au Cinquantenaire

Eh ben! On s'étonne! On s'étonne du peu de foin qui est fait autour du concert de cirKus au Cinquantenaire ce dimanche 1er juin. Car pour attirer les badauds à sa Fête de l'Environnement, l'IBGE(l'Institut Bruxellois de Gestion de l'Environnement) aurait pu déployer d'autres arguments que ses grimages et châteaux gonflables, restauration bio et théâtre de rue. Ben ouais, parce que quand même, cirKus, c'est le groupe de Neneh Cherry et de son mari Burt Ford, légendaire producteur de Tricky, Portishead ou Massive Attack. Alors nous, on ira au Cinquantenaire pour autre chose que pour un jus de mangues bio. Interview intégrale de cirKus réalisée en octobre 2006 à la sortie de leur premier album.